L'image de la ville en chiffres

62%

62% de nuitées professionnelles dans les hôtels des Hauts de France. Elle est la  4ième région en France pour sa fréquentation en tourisme d’affaires.

1,9

Avec 1,90 million d’arrivées internationales par an dans l’hôtellerie,  les Hauts-de-France occupent une position stratégique du triangle Londres, Paris, Bruxelles.

7

Le marché de Noël d’Arras, c’est 7 millions d’euros de retombées économiques pour la ville. Pour un coût d’environ 500 000 euros, il attire chaque année près de 1 millions de visiteurs en 1 mois.

10

Nombre de bâtiments patrimoniaux sans affectation à Douai (ancienne Université, la porte de Valenciennes, l’hôtel de la Tramerie, l’église St Jacques etc.)

Les problématiques

Tout Douaisien amoureux de sa ville peut mesurer régulièrement son déficit de notoriété dans la région mais plus encore au delà de cet horizon. Le pire n’est peut être pas là. Quand l’ancienne capitale de la Flandre fait les honneurs des médias, c’est souvent pour ses problèmes. Si des Lillois ignorent l’existence de nos Gayants, tous connaissent les péripéties du tramway qui n’est qu’un bus.
L’image de notre ville est pourtant un élément essentiel de son renouveau. Il faut se persuader que les atouts de Douai sont bien réels et qu’il revient aux Douaisiens eux même de porter partout ce message. Chacun d’entre eux doit être un ambassadeur positif. C’est la posture que devront adopter tous les habitants dès que Douai Capitale présidera aux destinées de notre cité.
Nous ferons tout pour porter une stratégie de communication jouant de tous les leviers possibles, de l’internet aux campagnes publicitaires au delà des Hauts de France, en passant par la multiplication des panneaux routiers indiquant notre ville aux voyageurs. La valorisation de ses atouts, comme son patrimoine public et privé, la Scarpe, sera complète et radicale.
Ce changement d’image devra par ailleurs être structuré par de nombreuses manifestations. Si la Fête des Gayants sera restaurée dans son importance passée, nous établirons un Marché de Noël digne de ce nom sur la place du Barlet mais surtout nous créerons un festival international de la musique mettant en valeur toutes les richesses musicales de Douai, des expositions majeures seront programmées chaque année au Musée de la Chartreuse.
Douai doit pouvoir disposer d’un projet fort et structurant à l’échelle de la ville. La caserne Caux sera transformée en Cité de la bière célébrant un passé brassicole auquel aucune autre ville des Flandres ne peut prétendre comme nous.

Les propositions

La Scarpe, berceau de la Cité, est un atout extraordinaire qu’aucune de nos voisines ne possède. Elle doit être valorisée en priorité, ce qui passe par une révision totale de ses aménagements.

LE PLAN RENOUVEAU DE LA SCARPE

A cette fin, nous mettrons en oeuvre :

  • Une guinguette éphémère sur l’eau sera installée dès juillet 2020 pendant tout l’été de 17h00 à minuit.

  • Des parcours continus pour les piétons et les cyclistes sur ses berges.
  • Des aménagements d’espaces pour accueillir Food trucks et terrasses, animations et jeux flamands sur les quais.
  • Des concours de pêche.
  • Une fête des lumières de 3 jours avec des scénographies innovantes, sera proposée, durant l’hiver, .
    Nous lancerons chaque année un appel à projet, pour la création d’expérimentations contemporaines auprès d’établissements d’enseignement supérieur en art, architecture et design, en France et en Europe.
  • Le développement des activités nautiques : l’installation de pontons pour les bateaux afin que les membres du club d’aviron puissent accoster en ville, des locations de canoë, l’organisation de circuits nautiques.

Placée au centre de deux schémas d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) ce qui ne facilite pas son aménagement, Douai doit repenser l’organisation de son canal désaffecté dans son territoire.

La revitalisation de la voie d’eau est la clé d’un renouveau urbain.
Pour relancer l’image de Douai au delà de son territoire, nous mettrons en œuvre une Cité de la Bière, dans l’ancienne caserne d’Esquerchin.

QUEL MODÈLE ÉCONOMIQUE POUR LA CITE DE LA BIÈRE ?

Ce projet structurant de grande ampleur s’associera au Louvre-Lens dans les parcours touristiques régionaux, notamment étrangers.
Sur le modèle de la Cité du Vin de Bordeaux, le but de la Cité de la Bière sera, en s’appuyant sur la rénovation de ce magnifique bâtiment inscrit aux Monuments Historiques, de créer un lieu qui sera intermédiaire entre l’univers du musée et celui du tiers lieu thématique, pour transmettre, valoriser, conserver le patrimoine culturel et vivant de la bière dans les Hauts de France et au delà.

Une fondation pour la culture de la bière sera chargée de la promotion de la Cité. Elle s’appuiera sur des financements privés, des donations et des subventions publiques. Les locaux seront rénovés pour permettre des expositions sur le thème de la bière, un espace de production, des lieux de restauration et de découverte de fabrication de produits locaux, des espaces ludiques et enfin des possibilités d’hébergement.

Si l’on souhaite faire connaître notre ville en dehors du douaisis, il est indispensable de développer des événements majeurs à rayonnement international.

CRÉATION D’UN FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE

  • Douai est une ville musicale depuis des siècles et rien de marquant ne signale cette caractéristique unique. Nous organiserons dès 2021 un festival international de musique qui fera le lien entre le conservatoire, les harmonies et les nombreuses chorales du Douaisis dont tous les acteurs seront accueillis dans les salles qui sont la richesse invisible de la ville : auditorium, hippodrome, théâtre, églises, collégiales, salles polyvalentes des lycées etc.

LES FÊTES DE GAYANT ET SON CORTÈGE

  • Elles font partie de la tradition douaisienne la plus ancienne mais leur renommée n’est pas aussi grande qu’on pourrait le croire au delà du Douaisis. Là encore, une meilleure communication doit être mise en œuvre tandis que les Gayants, qui sont le symbole de la ville, doivent être déclinés partout et sur tous les supports possibles, y compris par des avatars dans certains lieux stratégiques. Le nombre de tableaux sera augmenté tandis que la scénographie du défilé sera confiée chaque année à un grand nom du spectacle. Par ailleurs la Maison des Gayants sera redimensionnée pour faire connaître ces traditions toute l’année au plus grand nombre.

UN VRAI MARCHE DE NOËL

  • Le « Marché d’Hiver » actuel ne peut raisonnablement représenter Noël comme il devrait l’être dans notre ville. Sur le modèle réussi d’Arras (700 candidats pour 142 chalets), nous mettrons en œuvre dès 2020 un véritable « Marché de Noël », fête familiale magique, sur les places d’Armes et du Barlet et les rues de l’Hôtel de Ville et de la Cuve d’Or. Il accueillera, du 30 novembre au 30 décembre, artisans et producteurs locaux sélectionnés pour la qualité de leurs produits. Outre une image positive, la ville en retirera un impact économique évident pour les hébergeurs, les commerces et les restaurants.

REDÉPLOYER LES BRADERIES DANS LE VIEUX DOUAI

  • Les deux braderies traditionnelles seront étendues dans leur organisation spatiale tout comme la braderie nocturne de la Place Carnot. Une communication plus vigoureuse en fera la promotion pour en accroître le succès devenu bien limité aujourd’hui, tandis qu’une aide matérielle (étals et «barnums») sera apportée aux exposants. Nous proposerons par ailleurs une braderie libre tous les dimanches sur la place St Amé.

PROPOSER CHAQUE ANNÉE DES EXPOSITIONS D’ENVERGURE AU MUSÉE DE LA CHARTREUSE

  • Pour stopper la baisse constante de fréquentation de ce magnifique musée et augmenter la part du public payant.
    – Une exposition d’envergure sera organisée chaque année.
    Les pièces exceptionnelles du musée seront remises en lumière (cf plan relief).
    – Une arthothèque* sera créée
    pour rendre l’art contemporain accessible à tous les Douaisiens.
    Nous irons également chercher des moyens financiers et des partenaires pour développer un programme d’animation annuel innovant.
  • * Une artothèque est une structure qui diffuse des collections d’œuvres d’art originales à partir d’un fonds enrichi chaque année. Elles sont prêtées au public (particuliers, établissements scolaires, associations, entreprises, collectivités…) au prix d’une cotisation annuelle à la manière d’une bibliothèque qui prête des livres pour diffuser la lecture. L’artothèque soutient également les artistes à travers des expositions, des résidences de création, des éditions, etc. Outil de médiation, elle est un outil culturel qui permet la rencontre directe d’une œuvre d’art avec des individus.

La possibilité de retrouver un élément qui, dans le passé, apportait une animation bienvenue dans le centre-ville doit être explorée. L’installation d’un cinéma dans la galerie du Dauphin serait un projet qui répond à cette demande. Cette création, profitant du parking à proximité tout en valorisant la place restaurée récemment, offrira une programmation complémentaire à celle de l’Hippodrome.

Douai doit miser sur le tourisme d’affaire et prendre sa part dans ce gisement prometteur pour toute l’économie de l’agglomération.

62% des nuitées dans les Hauts de France sont professionnelles. Notre région est la 4ème de France dans le domaine. Les voyageurs « pro » ont tendance à faire des séjours plus longs dans les périodes creuses, ainsi les milieux de semaine, ce qui garantit un meilleur taux d’occupation des offres d’hébergement.

LE PLAN TOURISME PRO

  • Se concerter avec les opérateurs, les acteurs du tourisme et les entreprises de l’agglomération pour développer des offres adaptées à ce public.
  • Soutenir le développement d’espaces de « coworking » , de salle de créativité ou de réunion dans la ville centre.
  • Prendre en charge ces touristes d’affaires avant, pendant et après leur séjour. Par exemple en amont, proposer des solutions de mobilité (location, autopartage…), des offres « after work«  (places de théâtre, cinéma, restaurant…), sur place des offres de prolongation de séjour ou de nouveaux séjours en famille. Après ces visites, envoyer des « newsletters » sur les événements de la ville pour inciter à y revenir. Pour une amélioration continue, mesurer les performances des actions marketing et le niveau de satisfaction des visiteurs.
  • Favoriser la venue de grands salons professionnels à Gayant expo.
  • Déployer des innovations en matière de traductions instantanées. Nous renforcerons les formations linguistiques et la diffusion de supports multilingues, en ligne et sur les lieux touristiques.

LE PLAN TOURISME DE LOISIRS

  • Un touriste de loisirs, quelque soit son profil, doit pouvoir rester au moins trois jours dans la ville qui doit être son point d’attache. Il faut mobiliser toutes les ressources d’hébergement et de restauration comme les richesses du territoire dans et hors de Douai (Mine de Lewarde, Arkéos, Louvre-Lens etc.), soit des séjours « packagés« , pour que cet objectif soit réalisé.
  • Nous créerons des activités inédites avec l’aide de personnes passionnées par leur ville pour que nos touristes rencontrent les habitants. Les possibilités sont infinies mais surtout des marqueurs du tourisme actuel : « Escape Game » au Musée de la Chartreuse, dégustation de fromage du Nord, atelier gaufres ou concert de violon au fond d’un jardin privé, apéritif sur les bords de Scarpe, etc. Notre objectif sera de proposer une expérience douaisienne plutôt qu’un simple séjour douaisien.
  • Tous les grands événements que Douai Capitale mettra en œuvre (Festival International de Musique, Marché de Noël, Fête des lumières de la Scarpe etc.) doivent drainer des visiteurs en nombre mais surtout ceux de tout le Nord de l’Europe qui représentent, en vertu du gradient nord-sud de toute logique touristique, un gisement énorme.

Si, pour les entreprises, artisans, commerçants, des espaces publicitaires en ville et sur internet annonceront leur arrivée, un dispositif spécifique sera organisé pour les particuliers. En partenariat avec l’Accueil des Villes Françaises (AVF) et l’office de tourisme, en plus des actions déjà entreprises, nous créerons une rubrique dédiée sur le nouveau site internet. Elle permettra d’effectuer des demandes en ligne :
• Informations générales sur la ville.
• Documentation sur le quartier choisi.
• Questions pratiques relatives à l’installation : les écoles, crèches, les commerces et association.

Un carnet découverte culture et patrimoine par foyer, sera offert.

CRÉATION D’UNE COMMISSION DU VIEUX DOUAI

  • Elle sera créée sur le modèle de celle du vieux Paris. Ses membres seront choisis par le maire pour leur expertise et leur participation aux associations historiques locales. Son attention portera sur la préservation et la valorisation des édifices publics et privés, des sites et des quartiers de Douai. Elle définira des parcours par une signalétique indiquant l’intérêt des grands bâtiments douaisiens et des personnages qui ont fait l’histoire de la ville.

PLAN D’AFFECTATION DES BÂTIMENTS PATRIMONIAUX VACANTS

  • Un plan d’affectation des bâtiments patrimoniaux actuellement vacants (Hôpital Général, caserne Caux, Hôtel de la Tramerie, église St Jacques, etc. ) sera réalisé en fonction d’un calendrier précis. Les habitants, sur le principe du débat public, seront sollicités pour discuter de ces futures utilisations. Leur information restera complète et régulière par le biais du site internet de la ville tout au long de l’avancée de ces dossiers.

LES JOURNÉES DU PATRIMOINE

  • Les journées du patrimoine seront redynamisées en veillant à ouvrir le plus de bâtiments publics et privés possibles. Ce sera l’occasion pour les faire connaître à tous les habitants, notamment ceux des quartiers isolés, par le biais de navettes gratuites qui seront mises à leur disposition. Ces journées pourront être suivies par des animations plus régulières, par exemple, sur le principe « un mois : un thème», ce dernier pouvant être une période historique comme un quartier particulier.

NUMÉRISATION DES ARCHIVES ET DU FOND PHOTOGRAPHIQUE DE LA VILLE

  • Afin de les faire connaitre et de faciliter le travail des chercheurs ou des amateurs d’histoire locale, nous engagerons un plan de numérisation des archives de la ville. Ce travail sera également étendu à la Photothèque de Douai (Fonds Boutique-Grard).
Défendre l’image de la ville réclame une stratégie de communication de tous les instants et sur tous les supports.

UNE STRATÉGIE MULTICANALE

  • Des campagnes d’acquisition numérique (mots clés sous Google, réseaux sociaux, bannières, affiliation…) sur des annonces ciblées seront menées au nord de l’Europe, ainsi vers le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas qui sont émetteurs touristiques de grande ampleur vers notre région. Des parcours doivent être définis à une échelle plus large. Un visiteur du Louvre-Lens doit ensuite découvrir la Cité de Gayant et les bords de Scarpe.
  • Elle s’appuiera sur les médias locaux mais surtout nationaux, les guides touristiques de toute nature, la publicité sur le lieu de vente (PLV), dépliants et fiches thématiques placées dans les lieux touristiques de France. La ville de Douai participera à des salons, y compris à l’étranger, afin de devenir une destination touristique reconnue.
  • Les ressources publicitaires seront mobilisées à l’exemple des villes qui font leur promotion jusque sur les murs du métro de Paris.
  • Douai Capitale propose aussi qu’on révise rapidement la signalétique routière, ainsi sur l’A1 où on ne compte qu’un seul panneau indiquant Douai.
  • Des vidéos thématiques en formats courts seront réalisées (par monuments et quartiers) et déposées sur internet.
  • Toutes les associations douaisiennes, notamment patrimoniales mais pas seulement, seront mobilisées pour promouvoir Douai et ses atouts : le beffroi, le théâtre, la Chartreuse et son plan relief, le Parlement des Flandres, la fonderie, St Pierre, Arkeos etc. Toutes seront des ambassadrices positives, partisanes de la beauté de la ville et de ses forces insuffisamment exploitées.

ACHAT DES BILLETS DE SPECTACLE/SPORT/CULTURE EN LIGNE

  • Les nouveaux site et application mobile de la ville permettront un accès à une billetterie en ligne (théâtre, Hippodrome, concerts Gayant-Expo). Elle offriront aussi des inscriptions aux visites guidées, aux animations de l’office de tourisme ou sportives et enfin aux entrées DES musées.
  • La puissance culturelle douaisienne ne doit pas rester dans les cercles étroits des amateurs éclairés. Des chèques « lire », des entrées gratuites, en dehors des premiers dimanches du mois, doivent être proposés aux familles de tous les quartiers. Tandis que l’information de tous sera possible avec la nouvelle signalisation mise en place dans la ville (voir le numérique).