Je suis né aux Sables d’Olonne qui est le berceau de ma famille depuis le Moyen-Age. Je suis fier de ces racines tout en ayant peu vécu dans cette ville. Nous avons en effet suivi avec mes frères les mutations de notre père, militaire, dans de nombreux endroits, entre autres Ambositra, Nantes, Dakar, Champigny, N’Djamena, Toulon, Bangui, Bordeaux où j’ai obtenu mon bac.
J’ai très tôt eu le désir d’enseigner, projet conforté par des rencontres déterminantes qui m’ont donné le goût du métier. Normalien, je suis devenu instituteur en 1977 en région parisienne tout en poursuivant des études de géographie et d’histoire à la Sorbonne.
Agrégé, j’ai enseigné dans plusieurs établissements, collèges et lycées, pour la plupart situés dans des quartiers en politique de la ville. J’ai pris conscience, à travers cette mission, du rôle fondamental de l’Ecole pour combattre l’assignation sociale.
En parallèle du professorat dans le secondaire, j’ai, durant cinq ans, donné des cours en faculté, à la Sorbonne (Paris I et IV) ainsi qu’à Créteil (Paris XIII) en géographie régionale mais aussi en préparation aux concours (CAPES).
En 1997, j’ai souhaité passer à une autre étape pour me tourner vers la maîtrise d’un cadre plus large, celui du pilotage du système éducatif. Personnel de direction, j’ai notamment dirigé, à Garges les Gonesse, un collège classé en éducation prioritaire. Les projets que j’y ai menés m’ont donné la certitude que la seule façon d’aborder ces territoires était celle de l’action collective – option facile à dire mais difficile à faire – les associations jouant dans cette stratégie un rôle essentiel.
En 2002, je suis devenu inspecteur pédagogique régional à Rouen (spécialité Etablissement et vie scolaire) avant d’obtenir dans les académies de Versailles et de Créteil plusieurs emplois de directeur académique.
DASEN de la Vienne (Poitiers), j’ai été en 2008 appelé au cabinet du Ministre de l’Education Nationale pour suivre plusieurs dossiers liés à mon domaine d’expertise, la politique urbaine et l’Education Prioritaire. C’est à ce titre que la Secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville a souhaité peu après que je prenne la direction de son cabinet, fonction que j’ai assurée jusqu’en novembre 2010.
Je garde de cette expérience, outre la connaissance du fonctionnement des services de l’Etat à ce niveau, l’intérêt de la rapidité de mise en œuvre d’une politique nationale mais surtout l’obligation de la faire reposer sur la mesure scrupuleuse de ses conséquences sur le terrain.
C’est sur ces analyses que j’ai sollicité et obtenu un emploi de sous–préfet d’arrondissement en Charente Maritime. Dans ces responsabilités, il m’a été donné de gérer au nom de l’Etat la mise en œuvre de plusieurs intercommunalités mais aussi de piloter des projets définis au plus près de la population (sécurité publique et emploi notamment).
A partir de 2012, après cette intense période de mobilité de près de dix ans, j’ai souhaité m’établir dans les Hauts de France. Mes fonctions d’inspecteur d’académie m’ont conduit à parcourir la région quotidiennement, à en comprendre les richesses mais aussi à en mesurer les faiblesses. Habitant de Douai, ville choisie pour sa centralité géographique et sa beauté patrimoniale, je me suis intéressé à son passé, son potentiel mais aussi ses difficultés.
Depuis un an, je suis chargé par Jean Michel Blanquer d’une mission auprès du directeur de l’enseignement scolaire à Paris. Il me revient, dans une configuration interministérielle (CGET, Intérieur et Education), de mettre en place sur le territoire national les quatre-vingt Cités Éducatives dont le principe a été défini par le rapport Borloo sur la politique de la ville et dans lesquelles les municipalités jouent un rôle central.
Une biographie ne serait pas complète sans quelques éléments plus personnels. Nous constituons avec mon épouse une famille recomposée qui compte sept enfants, de 42 à 11 ans, avec, pour l’instant, sept petits-enfants. Si notre avant-dernière fille a préparé et obtenu son bac à Châtelet, la benjamine est actuellement scolarisée au collège St Jean.
L'équipe
Un groupe pluriel, fier de ses convictions et de ses valeurs qui défend le renouveau d'un Douai Capitale.